Schindler : 150 ans d’ascenseurs et d’escaliers en France, modernisation du secteur

Les ascenseurs Schindler : "Aujourd'hui, seul un résident de logement collectif sur deux a un ascenseur"
          Créée il y a 150 ans, la marque Schindler exploite aujourd'hui 150.000 ascenseurs et escaliers mécaniques en France. L'enseigne met en avant sa volonté de moderniser le secteur.

Il y a un siècle et demi de cela, la marque Schindler a vu le jour. Aujourd’hui, elle gère pas moins de 150 000 ascenseurs et escaliers mécaniques en France. La société met un point d’honneur à innover et à moderniser sans cesse le secteur des ascenseurs.

Présence de la marque Schindler dans les villes françaises

Si vous vivez dans une grande ville ou que vous en avez visité une, il y a de fortes chances que vous ayez croisé la marque Schindler, sans même vous en rendre compte. En effet, Schindler exploite plus de 150 000 ascenseurs et escaliers mécaniques en France, couvrant divers types de bâtiments tels que le logement social, les bureaux à la Défense, les gares, les stations de métro et même des sites prestigieux comme celui de l’Arc de Triomphe, comme l’explique Philippe Boué, le PDG de Schindler France. À titre d’exemple, l’ascenseur de l’Arc de Triomphe remonte à 1929.

Moins d’ascenseurs en France qu’en Italie ou en Espagne

La marque Schindler, quant à elle, a une longue histoire puisqu’elle a été créée il y a 150 ans, en 1874, et s’est implantée en France en 1969 par le biais de l’acquisition de l’enseigne Roux-Combaluzier.

Malgré le grand nombre d’installations, les ascenseurs ne sont pas encore présents partout en France. Selon Philippe Boué, seulement un résident de logement collectif sur deux en France dispose d’un ascenseur dans son bâtiment, ce qui est nettement moins que dans des pays voisins comme l’Espagne et l’Italie où il y a trois fois plus d’ascenseurs installés par habitant.

Vieillissement du parc des ascenseurs en France

Une autre problématique concerne le vieillissement du parc des ascenseurs en France. En effet, 25 % des ascenseurs ont plus de 40 ans et n’ont pas été modernisés, ce qui pose des défis en termes de maintenance et d’accessibilité à des pièces de rechange pour des technologies datant de plusieurs décennies.

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Quant à la question de l’environnement, Philippe Boué se demande s’il est possible de construire des ascenseurs plus écologiques. Il explique que, en fonctionnement, un ascenseur consomme environ 540 kilowattheures par an, ce qui équivaut à la consommation d’un lave-vaisselle et d’un lave-linge. Cependant, l’empreinte carbone est également liée à la fabrication de l’ascenseur, qui nécessite environ 2 500 kilos d’acier, ainsi qu’à l’écosystème de maintenance, des pièces de rechange et de la circularité.

Source de l’article : Francetvinfo

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